Le samedi 16 septembre, l’exécutif de la Ville de Vernier, la présidente du Conseil Municipal, Syndicom Genève, des citoyen-ne-s, les Verts et les Socialistes de Vernier se sont réuni-e-s pour envoyer les 1’850 signature de la pétition demandant le maintien de l’office de poste de Châtelaine, à la direction de la Poste Suisse.
1’850 signatures récoltées en un mois et demi, en plein été, avec l’aide des commerces, des habitant-e-s, des entreprises, des partis de l’Alternative. 1’850 signatures récoltées uniquement dans le quartier de Châtelaine !
Encore une fois, cela montre à quel point la population et ses représentant-e-s défendent une vision de la société où les services de proximité ont toute leur place, d’une vie de quartier animée, de convivialité et de défense de bonnes conditions de travail rémunérées dignement.
Comme l’a rappelé, M. Yvan Rochat, maire de Vernier, cette décision n’a pas de sens dans un quartier de 7’000 habitant-e-s amené à se densifier encore. La qualité de vie d’un quartier tient à l’équilibre entre des services, un tissu économique fait de petites entreprises et de la volonté des habitant-e-s.
Mme Esther Schaufelberger, présidente du Conseil Municipal, a affirmé le besoin d’une société solidaire avec les personnes qui ont plus de difficulté à s’adapter à une certaine modernité faite d’applications pour smartphone, avec les personnes à mobilité réduite pour qui un kilomètre est une distance difficile à parcourir, avec les parents qui jonglent avec des agendas remplis et qui n’ont pas le temps de se déplacer dans un grand centre commercial pour y trouver un office de poste surchargé.
M. Michel Guillot a partagé son inquiétude face à une politique économique néolibérale des plus agressives de la poste : 1’200 licenciements prévus et des guichets postaux dans des commerces avec des rémunérations indécentes, 18 francs de l’heure charges comprises. Il a appelé à une mobilisation citoyenne la plus large possible afin d’amener la direction de La Poste à revoir sa politique.
Pour finir, M. Thierry Apothéloz, conseiller administratif, a également évoqué la pétition du PLR adressée aux autorités et rappelé la nécessité que tous les partis écoutent leur base, même à Berne, et s’engagent à défendre des valeurs qui n ous sont à toutes et tous communes.
Ce combat est loin d’être gagné, il demande à être poursuivi à tout les niveaux. Nous comptons sur notre conseillère nationale Lisa Mazzone, qui n’a malheureusement pas pu venir, pour qu’elle porte le message de tout un quartier, qui comme tant d’autres, n’est pas prêt d’abandonner la lutte pour conserver ce qui fait son tissu social et économique.
Un grand merci à toutes et tous pour leur engagement.